C R essais Brutale 910 R

Vince a l'art et la manière de beau CR , ce qui suit est de lui

Ma ! Forza Italia !!!!
Hé hé hé, je suis obligé de commencer par un bon hé hé hé hééééééé !!!
Bahaaaaaaa oui, moi je viens de me goinfrer l’essai d’un de ces joyaux que seuls les italiens ont le secret. Une férrari ? Meuheuuuuu non, pas une bagnole, pfffffff, une bécane. Dans les motos de mes rêves, il y avait la déjà mythique Ducati 1098 digne héritière de la 916 et la non moins mystique MV Agusta F4. J’ai déjà eu le droit à la Ducati et je peux vous dire que ça ne laisse pas indifférent. Je repense souvent à cette essai dantesque. Je me vois souvent arriver chez le concessionnaire Ducati et repartir avec cet engin du diable à la livrée rouge fière comme Artaban mais la malheureusement, c’est la que je me réveille en sueur.
Enfin tout ça pour dire que ce week end, j’ai eu l’extrême chance d’essayer la MV Agusta Brutale, une F4 non carénée quoi. Hé oui !!! Hé hé hé héééééééé, ça sonne comme quand on vient de tirer sur le bras gauche d’un bandit manchot et que l’on entend la sirène, les pièces tomber. Ca vous retourne comme quand on vous annonce que vous aller passer la soirée avec Monica Bellucci. Moi ça m’a fait ça quand Papé m’a dit, sur le parking de l’aérodrome de Cerny, « Tu ramène la bête ? » en me tendant les clés de la MV.
Tu entends une musique dans la tête du genre « A Little Less Conversation », il y a des paillettes qui tombent autour de toi, tout le monde te regarde envieux. Papé tend la clé comme un trophée gagné au terme d’un grand prix. Je la prends solennellement. Je me tourne non challemment vers la MV d’un air blasé histoire enfin de me taper une frime comme jamais. J’ai répété avant cette fois ci, la dernière fois j’avais faillit tourner de l’œil à Chartres quand il m’avait proposé de ramener la 1098.
J’enfourche la bête, je mets la clé de contact, je tourne la clé et là, vous entrez dans un autre monde. Le chant du moteur est assez atypique pour une moto. Ca ressemble plus à moteur Ferrari qu’à un quatre cylindres classique. Tout de suite les regardes se tournent, les derniers distraits se rendent bien compte qu’un engin d’exception vient de démarrer. En plus c’est moi qui suis dessus, Hé hé hé hééééééé !!!
Je regarde le poste de pilotage. Je jette un œil au compte tour. La vache, il y en a trop plein plein de chiffres dessus. Ca risque de promettre. Au moment de décoller, quand tu sais que tu es sur un engin de Papé, tu fais gaffe. Le lascar, il aime bien les trucs extrêmes. La en plus sur la moto, on te prend pas en traitre, il y a marqué « BRUTALE ». Ca sonne comme un avertissement. Donc forcement tu ne fais pas un départ de grand prix, tu tournes légèrement la poignée des gaz puis tu lâches progressivement l’embrayage. Tu sens que la MV veut tout de suite décoller. Ce n’est pas du moteur plaintif qu’il faut martyriser à bas régime pour en tirer quelques Newton mètres. C’est plutôt du genre pur sang qui ne demande qu’à se dérober et partir au galop.
Je fends la foule en espérant que tous se poussent avec révérence devant moi, limite si je m’attendais à entendre des exclamations. J’ai le style, j’ai la meule d’exception. Ce qu’il y a de bien c’est qu’on est tout de suite dans l’ambiance. Je fusionne avec la MV, elle est faite pour moi. On se croit au départ d’un Thophy.
La descente vers la ville me permet tout de suite de sentir la moto. Je fais attention mais déjà même à bas régime la musique jouée par le moteur est incroyable. J’ai également tout de suite senti qu’il va falloir être très prudent avec l’accélérateur, pas de temps mort, toujours ce petit mot qui revient « Brutale ». Pour les freins, maintenant je suis rodé. Les italiennes ça me connait et pour la Traviata, je connais déjà le récital (voir l’essai de la 1098).
Me voila lancé sur les routes, Putain ça pousse !! Et pourtant je peux vous dire que durant les premiers kilomètres, je n’ai pas tiré dedans, enfin pas comme un Papé (ou peut être un Papé en rodage). Je jette un œil sur le compte 6OOO / 7000 Tr/mm. Ben merde je suis loin d’être à fond, ça fait froid dans le dos. Et toujours le petit mot qui revient « Brutale ». Bon ben, l’autre devant il ne mollit pas, il va falloir mettre du bois. Je tourne la poignée et la Paaaaan ! Bouhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa. Hoooooooo la vache « kes ki se passe donk ». C’est quoi ce truc de pôv malad !! Si ça poussait en dessous de 6000 Tr/mm, comment on appelle ça après. Comment dire, le putain de coup de pied au cul que je viens de prendre dans le fondement à moi que j’ai. Le moteur monter tellement vite dans les tours que je me surprends à faire des rupteurs. Je n’ose même pas regarder le compteur de vitesse. Ce n’est pas humain ça. Pour ne pas se faire désarçonner les italiens ont bien fait les choses. Dosseret de selle, réservoir enveloppant compact et étroit, reposes pied reculés et assez haut, selle antidérapante en peau de cul d’autruche (et ce n’est même pas une blague) et le guidon pile poil à la bonne taille. Coté rétro, je vois bien même bras, en même temps il vaut mieux car il y a moyen de les perdre avec cette engin la. Et puis regarder derrière, ce n’est pas utile, il n’y aura rien à voir, tout vas être trop loin.
Le test des premiers ronds point arrive. Moi je dis rien de tel qu’un bon rond point au bout d’une belle ligne droite pour se mettre dans le bain. Tu peux tout de suite tester l’efficacité de la moto et ta capacité à la maitriser. Pour ralentir la moto, on a deux armes, le freinage de trappeur et le frein moteur. C’est vous dire et la MV vous susurre toujours à l’oreille « Brutale ». Elle est agile mais ça on s’en doutait un peu en même temps c’est juste une moto de piste naked. Tout vous le rappelle mise à part l’absence de carénage. Le rond point se passe comme une chicane sur circuit. Je me serai cru dans le chemin aux bœufs et alors à la sorti, tu tournes la poignée et bouhhaaaaaaaaaaaaaa Bang, c’est quoi donc ce bruit, ha oui le mur du son… Heureusement ce n’était pas une zone trop peuplée, il y aurait du dégât, des vitres soufflées, les alarmes auraient sonné, les mômes auraient pleuré, la crème aurait tournée… La moindre ligne droite et bouuuhaaaaaaa Bang…. Je vous rappelle ce qu’elle me dit « Brutale ». Vous connaissez beaucoup de moto de moins de 1000Cm3 qui poussent comme ça ? A ce qu’il parait, Papé, il achète de roadster pour être moins tenté de rouler vite. Boui boui boui, harf harf harf !!! Il est trop trop crédible.
Je ne saurai vous dire comment elle se comporte à basse vitesse dans les petits virolos, pas eu le temps de voir et puis Papé était devant. En même temps, qu’est ce qu’on s’en tape Je ne saurais même pas vous dire par ou on est passé. J’ai rien vu du tout. Je pensais qu’à un truc au bang à chaque fois que je tournais la poignée. Je ne sais si ses performances sont exceptionnelles mais en tout cas coté sensations on peut difficilement faire mieux.
La moto est super seine, rigide, ferme mais pas trop, précise et efficace. J’ai fait une putain de glissade dans un rond point et le rattrapage n’a pas été laborieux bien au contraire. Par contre avant de penser adopter ce genre de pur sang il faut être bien sur de ça capacité à le maitriser. Ce serait con de la laisser au box en 100 Cv parce qu’on se fait peur avec. Pour exemple la gestion du filet de gaz dans une belle courbe. Tu as intérêt à y penser avant. La vitesse en courbe se choisit à l’entrée et pas dedans. La MV vous le rappelle direct, l’accélérateur est « brutale » alors pas simple pour remettre du gaz en courbe c’est moi qui vous le dit. Par conte si tu entre vite dans la courbe, la partie cycle fait son office rien à dire, il faut y croire. Si tu entre trop lentement le moteur est assez souple pour ne pas cogner et parasiter la trajectoire.
En tout cas, quand elle ne bouge pas, cette bécane est magnifique. La finition est incroyable. Elle ne fait plus du tout brutale, elle fait star. Le cadre treillis est du plus bel effet. La ligne d’échappement ne donne pas envie de la moindre modification et ça serait prendre le risque de lui changer cette sonorité si envoutante. Tout est dans le détail jusqu’au logo de la marque sur le réservoir.
Cette moto, elle déchire son père et sa mère, elle est rock’n roll et pi c’est tout !!!!
Hé hé hé héééééééééééééé !
PS : quand vous pensez « Brutale », faites le à l’italienne. On roule les R et on insiste sur le A.
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Rémy Julienne VTTiste

qui qui m'prête la sienne ? j'aimerais bien faire un p'tit tour

Très, très bon!!!

Exellent CR, ca sent le motard fou passionné ou je m'y connais pas

trés bon récit, on si croirait!!!